Face aux défis de recrutement et de fidélisation d’avocats collaborateurs, as-tu déjà considéré les juristes non seulement comme une alternative, mais comme une solution ?
L’intégration de juristes, suivie de leur transition potentielle vers le statut d’avocat grâce à la passerelle, se révèle être une stratégie judicieuse. Si plaider reste le pré carré de l’avocat, un juriste peut tout autant rédiger et gérer les dossiers clients. Il consacre 100% de son temps au cabinet, le développement de sa propre clientèle étant impossible.
Cette particularité fait des juristes des acteurs tout aussi pertinents, surtout dans les cabinets où le contentieux ne représente qu’une part mineure de l’activité. Potentiellement, le juriste était précédemment en entreprise. Il en connaît les rouages. Il apportera son expérience pour enrichir ton cabinet.
Enfin, la fidélité des juristes est un avantage, dans un paysage où la durée moyenne des collaborations tend à diminuer drastiquement. Un juriste peut potentiellement faire toute sa carrière dans ton cabinet, c’est rarement le cas pour un avocat.
Dans les cabinets traitant du contentieux, la démarche est moins pertinente mais n’est pas inenvisageable.
Comment perçois-tu cette approche ? Recrutes-tu des juristes ?
